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Tel l’encens oliban, la myrrhe fait partie de la famille botanique des burséracées. Son nom latin est Commiphora myrrha. C’est une gomme-résine aromatique tirée par incision de l’écorce d’un arbre tortueux, sec, décharné, aux feuilles aromatiques, porteuses de petites fleurs blanches, qui pousse dans les déserts arides de Somalie et sur les rives de la mer Rouge.
Dans son Traité sur les odeurs, le philosophe grec Théophraste (372-287 av. J-C) décrit la myrrhe comme étant chaude, mordante, dotée d’un pouvoir astringent, et au goût très amer. Considéré par les anciens comme un arbre aromatique divin, le commiphora myrrha a traversé de nombreux siècles et civilisations.
Au temps des pharaons, importées par les Egyptiens du mythique pays de Pount, les larmes de myrrhe étaient si convoitées qu’elles étaient échangées contre des pierres précieuses.
La mythologie rapporte que la princesse Myrrha, la plus belle de la terre, fit concurrence à Aphrodite. Elle fut obligée de s’enfuir au pays de la reine de Saba, où transformée en arbre, elle se mit à pleurer les fameuses larmes de myrrhe.
La myrrhe fit partie, avec l’or et l’encens, des cadeaux offerts par les Rois mages à l’enfant Jésus. Si l’encens symbolisait l’origine divine de Jésus, l’or son statut de roi, la myrrhe renvoyait à son rôle de médecin et de guérisseur des hommes sur terre.
Approche psycho-émotionnelle :
Depuis l’Antiquité, la myrrhe est donnée pour calmer les souffrances. Chez le peuple juif, on la mélangeait au vin pour obtenir un breuvage sédatif donné aux malades et mourants afin de soulager leurs souffrances physiques et psychiques.
Tout comme l’encens oliban, la myrrhe est un harmonisant du système nerveux central. Elle est également un restructurant intérieur (émotionnel et psychologique).
L’huile essentielle de myrrhe favorise particulièrement le calme. Son pouvoir sédatif apaise les tourments de notre psyché. Elle apaise le système nerveux, créé des conditions propices à la méditation et lutte contre tous les excès, notamment les émotions discordantes et l’hyperémotivité. Elle peut être utilisée chaque fois que l’on éprouve du chagrin, de la tristesse, de crainte ou de peurs inexpliquées.
Respirer la myrrhe favorise un relâchement des crispations au niveau des mâchoires, des masséters, de la langue et du menton. Il s’agit d’une zone très contractée chez beaucoup de personnes.
Lorsqu’une personne est submergée par une émotion, l’huile de myrrhe apaise les sentiments d’anxiété.
Les anthroposophes pensent que cette huile essentielle sert à faire des choix, à choisir son Moi. Elle est censée remettre la personne à sa juste place… entre l’être et le paraître… et lui dire où elle en est… Elle serait donc très utile pour les personnes qui somatisent.
Attention : la myrrhe ne doit pas être utilisée chez l’enfant et la femme enceinte.
Approche énergétique :
L’énergie de la myrrhe ouvre le chakra du cœur. La myrrhe aide à triompher de la souffrance et du chagrin. Lorsqu’une personne est submergée par une émotion, l’huile de myrrhe apaise les sentiments d’anxiété en ouvrant et en équilibrant le chakra du cœur.
Les anthroposophes pensent que cette huile essentielle sert à faire des choix, à choisir son Moi. Elle est censée remettre la personne à sa juste place… entre l’être et le paraître… et lui dire où elle en est… Elle serait donc très utile pour les personnes qui somatisent.
Attention : la myrrhe ne doit pas être utilisée chez l’enfant et la femme enceinte.